Le point de départ de mon travail est une quête obsessionnelle d’images et d’objets que je collectionne jusqu’à saturation. «J’aime les chiens et les frites, les néons et la rouille, l’infini de la nuit et le café tôt le matin. L’astronomie, les A.I, les graffitis, les trous noirs et les rassemblements, les ruelles sombres, les night shop, les maisons en coquillages, fumer des clopes et les nike air. La route 66, les fêtes foraines, l’horoscope, les icones, le vin, l’absurde, l’ivresse, faire des blagues. »
De cette accumulation visuelle émerge un univers excentrique, full colors, presque psychédélique, à cheval entre le beau, le kitch et le moche. J’entremêle à la fois une esthétique de contre-culture, de folklore et de mythologie contemporaine, d’ésotérisme et d’onirisme, le tout avec beaucoup d’autodérision. Mes créations ne parlent pourtant que d’amour, celui que l’on attend, celui qui rend fou, celui qui rend vivant de passions et de tristesses.
Durant le festival Fumetti, vous pourrez retrouver Juya Louisa :
• le vendredi 2 dès 18h pour le vernissage de son exposition Fight Love vol. 2
• le jeudi 8 à 19h pour la performance Hyposensible au Musée d’arts